Mon atoll au soleil, c’est mon île au trésor
Je l’ai vue toute nue dans un voile de crachin
Avec au bord des yeux, pour larmes des embruns
Quand la Baie de Lampaul offre ses jambes folles
À la caresse douce du flôt qui la remonte
Quand le soleil de mai la rend bien moins sauvage
Moi je deviens l’amant de l’Île d’Ouessant
François BUDET